Présent au Salon International de l’Agriculture de Paris qui s’est tenu à Paris Expo Porte de Versailles du 25 février au 5 mars 2023, InterProchasse présidé par Jean-Christophe Chastang a organisé une table ronde sur l’avenir de la filière venaison en France. Un sujet au cœur des préoccupations du monde cynégétique.
Présent pour la deuxième année consécutive sur le stand d’AgriDemain au Salon International de l’Agriculture, InterProchasse a animé une table ronde sur les nouvelles pistes de développement du monde agricole, dont la viande de gibier fait partie. Pour mieux souligner les enjeux, Jean-Christophe Chastang a rappelé l’organisation des circuits de la venaison : « Il y a le circuit long, dit professionnel, qui réunit les collecteurs, transformateurs et grossistes, notamment à Rungis. En parallèle, il existe un circuit court lié aux sociétés de chasse qui ont du gibier à disposition et qui souhaitent le valoriser. »
InterProchasse et la Fédération Nationale des Chasseurs ont été invités par le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire avec l’ensemble des acteurs du monde économique, à valoriser cette filière.
Des réflexions ont été menées autour d’axes de progrès qui passent par une bonne connaissance du marché, dans le but notamment de lever certains freins sociétaux et culturels qui existent dans notre pays. « Dans plusieurs régions, il est facile de commercialiser la viande de gibier. Dans d’autres, c’est plutôt mal vu » a expliqué Jean-Christophe Chastang. L’objectif étant bien sûr de réunir l’ensemble des acteurs qui gravitent autour de la filière venaison, du chasseur à la pièce. « Et de réfléchir ensemble aux solutions pour développer l’existant, mettre en œuvre les deux circuits et faire en sorte qu’ils soient complémentaires et non concurrents. » reconnaît le président d’InterProchasse. Pour résumer : démocratiser l’accès à la viande de gibier.
Dans ce sens, les livres de recettes « Le gibier y avez-vous pensé ? » en sont de parfaits exemples.