L’armurerie est un secteur professionnel très riche qui propose des métiers variés car elle regroupe plusieurs activités qui peuvent être exercées séparément ou cumulativement au sein d’une même armurerie.
– Les activités de fabrication, de réparation et de restauration d’armes. Celles-ci peuvent être exercées de façon artisanale ou industrielle
– Les activités de commerce et ou d’importation d’armes. Celles-ci peuvent être exercées par des distributeurs en gros qui vendent aux armuriers détaillants ou par des armuriers détaillants qui vendent directement aux utilisateurs (chasseurs, tireurs sportifs, collectionneurs, musées…).
Deux syndicats professionnels se partagent la représentation des activités du secteur de l’armurerie :
- Le SNAFAM qui représente les entreprises qui exercent principalement une activité de distribution en gros et/ou d’importation
- La CSNA qui représente les armuriers qui font de la vente au détail
Quelle que soit l’activité exercée, les métiers de l’arme sont des métiers passion qu’ils soient des métiers techniques ou des métiers liés à la vente.
Les métiers techniques
L’armurier technicien conçoit des armes à feu et les répare. Il doit être capable de travailler avec précision. En raison de l’étendue des connaissances à maîtriser pour la fabrication complète d’une arme, l’armurier technicien a tendance à se spécialiser dans le domaine qui va le plus l’intéresser (travail du bois, du fer, de décoration…) et exercer ainsi un métier spécifique de canonnier, monteur à bois, graveur-ciseleur, mécanicien-réparateur, restaurateur d’armes anciennes, coutelier, etc.
Plus spécialiste encore, le technicien SAV est pour sa part un « diagnostiqueur » : il doit savoir comprendre la panne, puis la résoudre !
Les formations délivrant un diplôme d’armurier technicien :
- Niveau CAP : CAP armurerie du Lycée de Saint-Etienne ou de l’Ecole de Liège
- Niveau BAC+2 : BMA (Brevet des Métier d’Art) armurerie du Lycée de Saint-Etienne
Les métiers du commerce
Le vendeur au sein d’une armurerie de détail doit savoir accueillir la clientèle et la conseiller sur le choix de leurs armes et des munitions ce qui nécessite de bien connaître le monde de la chasse ou du tir sportif mais aussi la réglementation sur les armes.
Le vendeur chez un grossiste importateur peut être soit sédentaire soit itinérant et doit faire preuve également d’un bon sens commercial à l’égard de l’armurier détaillant tout en disposant d’une bonne connaissance technique des produits vendus par sa société.
Les autres métiers « spécialisés »
Les fonctions marketing et informatiques ont aujourd’hui plus que jamais un grand rôle à jouer, tant dans le choix des modes de communication et supports utilisés.
Comment entrer dans le métier ?
Si l’on est dirigeant de l’entreprise – sans entrer dans le détail des formalités à accomplir – il faut savoir que pour obtenir les autorisations nécessaires à l’exercice des activités de fabrication, de commerce ou d’importation/exportation d’armes et munitions, il est obligatoire d’obtenir différentes autorisations délivrées par les ministères de l’intérieur ou des armées. Il faudra alors justifier de la présence au sein de l’entreprise d’une compétence professionnelle reconnue par l’administration. Cette compétence peut résulter :
- soit d’un diplôme d’une école d’armurerie d’un Etat de la Communauté Européenne, tel le CAP ou BMA de St-Etienne ou le diplôme armurier de l’Ecole de Liège
- soit du certificat de qualification professionnelle « Commerce Armes et Munitions » (CQP CAM) validé par le centre de formation de la FEPAM.
Si l’on est salarié, les compétences présentées ci-avant ne sont pas exigées, mais elles peuvent être un plus !
Ce secteur professionnel vous intéresse, vous voulez en savoir plus, rendez-vous sur le site de référence sur ce sujet qui est celui de la FEPAM – la Fédération Professionnelle des Métiers de l’Arme et de la Munition.